Ébauche n°2 [Femmes Damnées] de Baudelaire par Damien Saez
Ce poème chanté par Damien Saez apparaît sur le net sous le nom « Delphine et Hypolite » et est sorti sur le single Sauver cette étoile, où elle apparait sous le nom « Ebauche n°2 ».
Paroles
Avons-nous donc commis une action étrange?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi
Je frissonne de peur quand tu me dis: « Mon ange! »
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.
Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée!
Toi que j’aime à jamais, ma sœur d’élection,
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition!
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition!
Qui donc devant l’amour ose parler d’enfer?
Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S’éprenant d’un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l’amour mêler l’honnêteté!
Celui qui veut unir dans un accord mystique
L’ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
À ce rouge soleil que l’on nomme l’amour!
On ne peut ici-bas contenter qu’un seul maître!
Mais l’enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain: » Je sens s’élargir dans mon être
Un abîme béant; cet abîme est mon cœur!
Brûlant comme un volcan, profond comme le vide!
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l’Euménides
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu’au sang
Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos!
Je veux m’anéantir dans ta gorge profonde
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux! »
Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l’enfer éternel!
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel
Jamais un rayon frais n’éclaira vos cavernes;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filtrant, s’enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l’infini que vous portez en vous!
Hippolyte, cher cœur, que dis-tu de ces choses?
Comprends-tu maintenant qu’il ne faut pas offrir
L’holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir?
Hippolyte, Ô ma sœur! Tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon cœur, mon tout et ma moitié
Tourne vers moi tes yeux pleins d’azur et d’étoiles!
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t’endormirai dans un rêve sans fin!
Auteur : Beaudelaire
Compositeur : Damien Saez, Marcus Bell et Jean Daniel Glorioso
Chant: Damien Saez
Sortie le : 24 octobre 2000
Zamhugo
Damien saez m’a trahi depuis Apéro Opéra je meurs depuis comme Soulages il a menti il est faux je reste avec le cavalier sans tête je reste avec Jupiter eux l’ont aidé lui m’a critiquer j’ai l’âme artiste j’ai cru qu’il y avait du beau la mer a tout effacé il est mort le poète dans mon coeur est resté les enfants stp tais toi ne fais plus rien si tu m’as tué hier et aujourd’hui pour combien de balles bals papa est parti tu as oublié Muhammad tu as oublié le beau tu as oublié d’aimer j’ai honte de toi de ton sourire j’ai honte de tes dents cinq cents balles non les thunes c’est rien une route j’ai copié une route j’ai mis de l’essence ce soir je veux mourir il a trahi Apéro aperçu Opéra sans elles j’ai ri il est mort Soulages et toi tu t’es moquette t’a volé mon Chocolat blanc j’ai honte et j’ai mis la tenue il a piétiné pour son labeur son label allez tous en coeur aujourd’hui les enfants ceux là nous ont assassiné