Damien Saez – Le manifeste #saez
Tant d’attente…et un retour en fanfare via son site web et les réseaux sociaux…Damien Saez revient en force avec une vidéo, et une tournée à venir.
Le manifeste. Ni Dieu, Ni Maître
A l’heure des guerres des champs d’horreur
faire de la terre des champs de fleurs
….
c’est la lutteLe 21ème Art :
Art révolutionnaire où l’Art musique et l’Art poésie marient l’Art cinématographique, de satellite en satellite, de concert en concert, instruments de l’opéra populaire.de jour en jour de culture en poésie, de papier en lumière,
de tableaux en tableaux de mots en motsLe Nouvel Art
n’est pas un Art
il est l’Art des Arts,
Artisanat de tous les
ArtsIl n’est pas la viande bon marché,
pas le mot désacralisé,
il n’est pas la réalitéil est l’Art Réalité
Poésie résistante
Le Nouvel Art est mouvement,
grammaire et conjugaison de toutes les Créations
Il commence en Juillet pour se finir l’autre JuilletDe l’été à l’été se dévoilera le Manifeste comme une dentelle dénude la vérité humaine.
De jour en jour il s’écrira et le roman se postera de page en page…quoi de plus beau que découvrir de lettre en lettre le corps de la littérature ?
un billet pour un grand voyage sans connaître la destination…
l’Art du poète commencera la lutte populaire.
Puis la musique et la photographie épouseront les danses cinématographiques,
que renaissent enfants des lumières,
tableaux des morts et des vivants,
pour faire cœur d’hiver le printemps.de chants révolutionnaires en tendresses magnifiques,
de monologues en danses des cygnes,
de sonates en requiems,
de scènes de films en scènes de concert,
chaque concert un nouvel acte du Manifeste.de mots en mots,
de frère en frère,
peuple résistant part en guerre,
comme un pinceau peindrait la terre,
comme un mime vous fait d’un cimetière,
un jardin,
un puits de lumière.
de ville en ville s’écrira l’œuvre de la lutte.je m’appelle mélancolie,
la poésie m’a dit
c’est la guerre Mélancolieet toi, tu t’appelleras Mélancolie
et tu mèneras la résistance !la résistance ?
oui, la résistance Mélancolie,
c’est la lutte et tu dois partir au combatle combat ?
c’est quoi le combat ?le combat Mélancolie,
c’est de mettre des fleurs sur la terre,
c’est ta guerre à toi
toi qu’importe le chant des guerres
tu mettras des fleurs sur la terre
et tu mèneras la lutte
et si c’est l’univers qui pleure,
fais des déserts des champs de fleurscœur infini face au néant,
la poésie face aux tyrans
en poing levé pour nos pays
la poésie du résistantje sais c’est triste Mélancolie
mais tu dois partir à la guerre,
et si toi tu vas sans fusil
toi t’auras tes fleurs pour la terreje veux pas partir à la guerre
la guerre sait faire que des cimetières
et moi j’ai perdu mon amour
alors moi jusqu’à son retour
je peuplerai la terre d’amour
quelles que soient les guerres en chemin
de tout cimetière naît un jardin…alors moi qu’importe leurs guerres
qu’importe le sang sur la terre,
oui moi je ferai des jardins
qu’importe marées en chemindes jardins pour te dire je t’aime
pour faire la rose du chrysanthème
pour arroser la terre d’amour
lui offrir des fleurs tous les jours
à la terreMoi sur le ciel de nos blessures je te peindrai un idéal,
et si nous sommes cernés de murs, moi j’en ferai des cathédrales !Contre les champs d’horreur des guerres
je peuplerai de fleurs la terrepour mon amour un horizon
une grive, un poisson,
un ciel pour ma Mimi Pinson !Moi c’est toi l’horizon
Mélancolie !
C’est toi,
toi l’espoir du peuple charbon !toi quand la terre est aux pleurantes
toi la poésie résistantemoi je cherche juste un ruisseau
pour mes fleurs en sanglots
et ma résistance,
c’est ma libertéMais c’est toi le ruisseau Mélancolie
le ruisseau de la lutte…
ici peuple qui lutte
ici résistant de l’Art brut
ici pas les fautes d’orthographes
ici c’est nos cœurs qui s’agrafent
ici loin des aberrations
ici comme une bonne ponctuation
ici le peuple qui sait lire
ici les peuples de sourires
ici la trace pour les enfants
ici qu’on laisse en testament
ici comme une modernité
ici pas les lois des marchés
ici on y vend ce qu’on fait,
ici on vend pas ce qu’on est
ici les sourires des enfants
ici les peuples de printemps
ici le peuple indépendant
ici le cœur résistantici culture contre culture
ici tendresse contre torture
ici c’est pas l’Art aux ordures
ici les mots contre des murs
ici la lutte et le combat
ici chez moi
ici chez toi
à labourer à la vodka
ici c’est le keupon en moi
ici c’est pas les publicitaires
ici c’est pas pour l’actionnaire
ici on y vend pas sa mère
ici le cœur est ouvrière
ici c’est pas célébrité
c’est pas la popularité
ici c’est juste populaire
ici c’est chez moi chez mes frères
ici les monts sont le sacré
et je crois seize ans après
hé bien si je suis le dernier
des résistants sur le bûcher
crois-moi mon frère
je combattrai
contre les vents et les maréesLE MANIFESTE
ni dieu ni maîtreLE MANIFESTE 31 juillet 2016 / 31 juillet 2017